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combo infrarouge 4 voies avion

  • récepteur compatible PPM via le convertisseur infrarouge
  • alimentation par 1 élément Lipo uniquement
  • pas de convertisseur DC/DC
  • 1 sortie PWM pour moteur DC ferrite 3A maxi
  • 3 sorties PWM 0.4A maxi pour actuateurs avec inversion du sens du courant.
    (bobines 60Ω mini, 100 à 150Ω conseillé)
  • soft pour radio 8 voies
  • générateur PWM à 2kHz
  • contrôle d'erreurs, digital signal processing, visualisation des erreurs, hold 1s, fail safe, la totale.
  • géré par microcontrôleur 8bits PIC 16F616
  • résolution 16 pas sur la course du manche.
  • masse estimée 0.7g nu, 1.04g avec prise et fils de programmation
  • dimensions : 14 x 10.5 mm
  • recommandé en indoor
  • outdoor envisageable si le récepteur reste en vue de l'émetteur mais ce n'est pas le top.

 

MISE A JOUR : le 29/02/2008 :

Mise en garde : voir la page concernant le combo pour PicooZ.
L'esprit reste le même, ne tentez pas l'aventure en consommateur, vous seriez très déçu.
La mise au point ne se fait pas facilement, les soudures sont délicates vu que la taille a été divisée par 2 entre le combo hélico et celui-ci.
En incluant le développement du hard, du soft, la fabrication du mulet, j'arrive à environ 180h en étant parti de la version hélico.

Le principe :

Le coeur du système est confié à un PIC16F616 format I/ML (4x4 mm) qui s'occupe de :
- recevoir le signal PPM et calculer la largeur de chaque impulsion.
- calculer les rapports cycliques des 4 variateurs et gérer les sens des 3 voies destinées aux gouvernes..
- générer les signaux PWM pour les 4 sorties puissance.
- gérer la sécurité.
Le soft implanté dans la bête est dispo ici en version assembleur et code source. Les logigrammes ne sont pas dispo car pas à jour.

Remarque : un 16F684 convient mais il faut changer quelques bricoles dans le programme, certains registres ont un nom différent.
 

Quelques vues :

 

La prise de programmation au pas de 2.54 , le circuit d'origine d'un PicooZ et le moteur Ø4 donnent l'échelle...
Il ne tremble pas tant que ça, le papa !

 

Le soft :

Dérivé de la version hélico, il a subi de fortes améliorations sur :

la version 4.01 n'a pas de filtre logiciel. On entend donc chanter les bobines manches au neutre ce qui prouve que ça fonctionne.
En mise au point on peut parfaitement augmenter la zone neutre pour économiser des électrons et faire une moyenne glissante des largeurs d'impulsions.
Il suffit d'enlevez des points virgule dans le programme.

Attention il est prévu pour la séquence JR en 8 voies :

Si vous utilisez une autre séquence, il faudra magouiller le programme pour échanger les valeurs qui vous intéressent via une variable locale.
Il suffit d'échanger la voie 1 avec une autre puisque les voies 2, 3 et 4 sont identiques côté puissance.
A vous de connecter votre bobine sur la bonne.

Si vous utilisez un autre nombre de voies et que le nombre d'impulsions est différent, il faudra modifier aussi le soft car il les compte et une trame n'est considérée comme valide que s'il y a 8 impulsions.

 Bien que ce ne soit pas sa vocation première, ce système peut évoluer à côté d'un émetteur de PicooZ en fonctionnement car la trame standard PPM est plus resserrée que la trame utilisée par Silverlit. Les trames parasitées sont rejetées d'office pa
En revanche l'inverse n'est pas vrai, la réception du Picoo sera parasitée par le convertisseur PPM-IR. 

Le hard :

Les premiers essais avant détourage et raccordement des 2 face :
La prise de programmation est provisoire.

Gamme de fabrication :

Rien que pour vous, un bô schéma de câblage en technicolor :

Attention lors des essais et de la reprogrammation, la face puissance ne doit pas être alimentée sans quoi les ponts en H se trouvent dans un état indéterminé et ça fume... A éviter à tout prix. Donc, soit vous pilotez correctement les transistors mos des ponts en H, soit vous supprimez la charge (pas d'actuateurs connectés), soit vous désactivez toute la face de puissance, suivant le cas.
Pour ce faire, gardez-vous un fil positif assez long entre le recto et le verso, pourvu d'une tulipe qui pourra être connectée et déconnectée pendant la mise au point. Quand tout fonctionnera, vous le remplacerez par un brin court plus léger.

Attention le circuit de la photo "non détouré" ne correspond pas à celui du typon, il manque R2 et C4 qui ont été rajoutés "en volant".
J'avais volontairement omis ce filtre pour gagner en masse, mais le récepteur IR ramassait des parasites à la pelle.
Le schéma de câblage, lui, est OK.

Nota : Je déconseille la pâte à braser pour un autre usage que l'étamage des pistes pour ceux qui comme moi ne maîtrisent pas le passage au four.
J'avais soudé mes composants avec et ai eu de gros problèmes de fiabilité. Finalement j'ai tout repris au fil (Ø0.5 maxi maxi), c'est plus lourd mais ça tient aux chocs, et bien...

 

Mise en application :

Voyez la page décrivant le mulet. Il y a une vidéo en vol devant de jolies poubelles.

A voir lors de vos essais, il peut être intéressant de déporter le composant récepteur IR pour le positionner à un endroit judicieux du modèle, soit sur le dessus soit sur le dessous du fuselage.

Les diodes émettrices seront alors pointées judicieusement, soit vers le sol soit vers le plafond (indoor) pour bénéficier de l'effet de réflexion.

 

 


Téléchargement :

Tout pour faire, y'a plus qu'à :


Conclusion :

Je n'ai pas ménagé mes efforts pour livrer à la connaissance de notre petit univers le meilleur de ce que j'arrive à faire actuellement.
Toute utilisation telle quelle de mes modestes travaux à des fins commerciales est interdite, faut pas pousser quand même...
N'hésitez pas à me faire part de vos essais, ça fait toujours plaisir !

Merci à mon copilote Mickaël qui, du haut de ses 14 ans m'a aidé techniquement et moralement pour arriver au bout.

En développement 2008, la même chose en 2.4 GHz pour voler dehors sans crainte des pertes de contrôle.
Le Minium Kyosho qui va servir de cobaye est sur la route...