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Thunder Tiger Raptor 30 |
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Mon équipement :
Budget (actualisé 2005) : 1600 € sans émetteur |
Que dire de cette machine ?
Pour résumer, c'est mon premier hélico, et c'est lui qui m'a rendu passionné de la discipline. J'ai appris à le piloter seul (à déconseiller...) sur la pelouse avec un croisillon en lattes et une chambre à air de VTT en guise de cerceau, il s'est montré docile puis de plus en plus volontaire au fil de l'évolution des réglages et de l'équipement.
Je le possède depuis 5 ans et malgré sa conception que certains
qualifieraient de "vieillissante", c'est encore la seule machine qui
à chaque vol me donne du plaisir à 100%.
S'il n'y avait la fumée
d'échappement, ce serait une machine parfaite pour ce que j'en fais,
à savoir de la voltige de base, des flips, du stationnaire dos. Pour
le "3D", on y vient, mais ça demande de l'entraînement...
CIS30, fibre de verre gel coaté blanc,
longueur 550 mm, corde 50 mm, profil biconvexe symétrique de 15% d'épaisseur
relative (tiens, on dirait un NACA0015, soit dit en passant...), masse unitaire
109g avec les rondelles.
Petit conseil : après avoir dépoli les surfaces au papier de verre grain 600,
collez donc les rondelles sur les pales à l'époxy, vous éviterez ainsi de courir
après à chaque démontage.
Mon commentaire : un modèle robuste, pas cher, rigide, assez lourdes
pour s'entrainer à l'autorotation. Suffisantes à mon goût
jusqu'à un niveau de pilotage qui dépasse largement le mien. Comme
leur nom le laisse supposer, elles sont distribuées par CIS
MODELS, une petite équipe sympathique et qui sait de quoi elle parle.
trouvant le Raptor trop mou en
flips, j'ai d'abord tenté une barre de Bell de 430 mm contre 400 mm à
l'origine. A priori, on perd en inertie ce que l'on gagne en bras de levier,
et je n'ai constaté aucune amélioration. Déçu, je
suis revenu à la longueur d'origine, et ai adopté le principe
vu sur le site Raptor
Technique. J'ai allégé mes palettes de 32 à 24g en
perçant des trous de ø7 et les ai revêtu de film autocollant.
Bilan : de la réactivité au cyclique en plus et pour pas cher.
Oh, la machine n'est pas transfigurée, mais c'est clairement mieux qu'avant.
c'est un avis personnel, mais la seule chose que l'on peut faire du TT 36H Pro d'origine, c'est de le mettre dans une petite boîte et de ne plus y toucher. J'ai passé 2 ensembles chemise piston bielle car le coussinet en bronze de cette dernière supporte mal les hauts régimes. Pour finir, j'ai réparé une bielle avec un morceau de bronze de récup, et c'est la seule qui ait tenu le coup !! Martelée à la main, alésée à la mèche à canon, du grand art ! Pour finir, je me suis rabattu sur la seule solution sérieuse : l'OS 32 SX-H. Réglage stable et facile, ralenti du tonnerre, et au risque de faire hurler les puristes je tourne avec 5% de nitro. Le 37 SX-H qui est sorti depuis est sans doute un excellent choix à l'heure qu'il est.
Enfin un accessoire qui n'a
rien d'un gadget. Après avoir longtemps hésité, je me suis
laissé tenté. Look d'enfer, et il paraît que ça stabilise
le régime, alors... allons-y . Résultat : c'est encore mieux qu'on
le dit !!! J'ai jeté l'ensemble sur le chassis en respectant les données
de la notice, un petit support fait main (toujours le souci du détail
!), et ça a tourné. Pas vraiment de changement de richesse par
rapport au silencieux d'origine TT, la sonorité au ralenti est impressionnante,
on n'entend presque rien. En revanche, dans les tours, le bruit est bien là,
mais c'est moins agressif. La stabilisation du régime est flagrante dans
les descentes rapides en approche ; le moteur ne s'emballe plus, fini le tin-tin-tin-tin-tin
qui fait serrer les fesses en se demandant à quel moment la bielle va
dire ouf. De surcroît, le tube en silicone bien à l'arrière
dévie efficacement les gaz brûlés et le nettoyage en est
bien allégé. Tout bénef, je vous dis ! A tester sans modération.
Attention toutefois à la fixation : frein filet + contre écrou(s) n'ont pas
suffit. J'ai du ajouter un second contre écrou nylstop + un fil d'inox
qui passe par les têtes de vis ce qui apporte une sécurité totale.
enfin du vrai matériel ! Le gyro d'origine, un Hitec GY130 m'a (presque) donné satisfaction pendant 2 ans, j'ai même pu faire mes premières armes en translation dos avec ce dernier puisqu'il n'a pas de conservateur de cap. Au début, ça aide... Pour attaquer les flips, un modèle plus convainquant s'imposait. Je me suis fait plaisir avec le 502. C'est d'un fonctionnement franchement irréprochable. Honnêtement, je crois que je ne sentirais guère la différence avec un 401, mais quand on aime, on ne compte pas !
y'a pas photo, c'est ça qu'il faut. Précis, rapide et puissant, on m'a chaudement recommandé ce modèle et je sais maintenant pourquoi : c'est parfaitement adapté. Quand on a les pales à 20 cm du sol, on apprécie la précision.
vous lirez partout que la vitesse
de déplacement du servo de gaz doit être au moins aussi rapide
que celle du collectif. Soit.
Pour y parvenir, soit on utilise un servo de gaz rapide (et cher...), soit on
augmente le bras de levier d'un servo standard tout en réduisant les
débattements angulaires jusqu'à ce que la vitesse linéaire
de la commande soit ok. C'est pas cher et efficace pour ceux qui souhaitent
investir d'abord dans autre chose. Seul problème encore non résolu
(du temps, il me faut du temps !), c'est la tringle de longeur fixe entre le
servo de gaz et le levier de boisseau. Quand on utilise un mixage cyclique vers
gaz, on est obligé de prévoir une marge de sécurité
pour que plein pas + plein cyclique, la commande de gaz n'arrive pas en butée.
Je pense qu'il faudrait utiliser un système à ressort comme pour
les commandes de gaz de voitures RC, qui ont le frein sur le même servo.
Ainsi, on aurait une sécurité mécanique et ceci laisserait
l'accès au plein gaz quand on met plein collectif sans cyclique. A voir...
après environ 400 vols, j'ai
commencé à ressentir une impression de flou dans le cyclique,
accompagné d'un comportement bizarre des pales qui avaient tendance à
flutter. Un examen complet de la tête a révélé que
le hub du wash-out avait un jeu trop important sur l'arbre rotor. Qu'à
cela ne tienne. J'ai refait un manchon épaulé en laiton (tour
indispensable), percé le hub d'origine au foret, monté la bague
à force + cyano. Pour finir, alésage du tout à Ø10.02
et rodage à la pâte diamant 5µm.
Tous les problèmes cités ont disparu, et ce montage tiendra sans doute plus
longtemps que le reste de l'appareil...
parmi ses rares
défauts, le R30 souffre d'un refroidissement un peu léger. Sans
investir dans une jolie turbine alu totalement invisible et dont l'efficacité
restera à démontrer, on peut canaliser l'air de façon plus
efficace en découpant une plaque de tôle qui sera vissée
sur les flancs. Je n'ai pas de thermomètre infrarouge, mais depuis cette
modif, il faut vraiment tourner pauvre pour que le carburateur refoule le carburant,
signe de surchauffe. N'oubliez pas un petit accès pour la clé
à bougie. Si comme moi vous n'aimez pas le coca, demander à quelqu'un
d'autre de vous la vider ou bien découpez votre plaque dans une canette
de bière, ça fonctionne pareil, c'est tout aussi léger
et ça ne rouille pas !
Honnêtement, je vous déconseille le mode de fixation présenté ici, qui fait
appel à 4 vis M2 vissées directement dans le plastique par l'intérieur
du chassis. C'est sans doute le plus léger, mais quelle galère pour mettre les
vis en place ! Les plus pressés feront appel à un écrou pour éviter ce problème.
Evitez le collage, s'il vous faut séparer les deux flancs du chassis
pour un entretien, vous devrez tout casser.
les 3 mixages libres du programme hélico sont un peu justes puisqu'on a tendance à les affecter en :